La mésange et l’ogresse 

– tome unique –
couv72694697
Une enquête romanesque au plus près de l’énigmatique épouse de Michel Fourniret pour tenter de cerner les terreurs de notre société à travers l’une des affaires les plus retentissantes de ces dernières années.

« Ce que je vais vous raconter ne s’invente pas. »
22 juin 2004. Après un an d’interrogatoires, Monique Fourniret révèle une partie du parcours criminel de son mari, « l’Ogre des Ardennes ». Il sera condamné à la perpétuité. Celle que Michel Fourniret surnomme sa « mésange » reste un mystère : victime ou complice ? Instrument ou inspiratrice ? Mésange ou ogresse ?
Quoi de plus incompréhensible que le Mal quand il revêt des apparences humaines ?
En sondant les abysses psychiques de Monique Fourniret, en faisant résonner sa voix, jusqu’au tréfonds de la folie, dans un face à face tendu avec les enquêteurs qui la traquent, ce roman plonge au cœur du mal pour arriver, par la fiction et la littérature, au plus près de la glaçante vérité.

Ce que le ver Caro en dit :

Comment parler d’un tel livre sans se munir de pincettes… Je ne sais pas, mais je vais tâcher de délivrer mon avis simplement, comme si je ne parlais pas d’abject et d’horreur .

Il faut savoir que je suis, depuis adolescente, fascinée et passionnée par la noirceur de l’être humain et par ses vices innommables. Les tueurs en série furent mes meilleurs amis fut un temps. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, mais je ne peux nier que cette obsession demeure intacte dès que je plonge mon nez dans un titre issu de nos faits divers. 

Ce roman a été une lecture validée, je pousserai même jusqu’au terme adoré. 

Il est fait de façon très intelligente,  sans voyeurisme, sans gratuité dans l’ignoble. Il relate les événements sans fioritures aucunes. C’est immersif sans être intrusif. 

Un rythme intéressant est offert, grâce à la forme construite à l’aide de différents points de vue. Celui de Monique Fourniret, une femme éblouissante de noirceur, elle semble bête, inspire le dégoût et pourtant, le tableau dressé va révéler bien plus qu’une simplette torturée.
Nous avons aussi, associé à cela, ses interrogatoires qui permettent de constater une évolution tant dans cette personne entendue que dans les investigations.
Le flic à leur origine est quelqu’un que l’on sent investi d’une mission, il se bat corps et âme pour faire éclater la vérité, quitte à nuire à sa santé et à sa famille.
Enfin de cours chapitres consacrés aux nombreuses victimes et aux circonstances de leurs enlèvements / meurtres avec, en information, les conditions météo qui permettent une réalité, une proximité glaçante. 

Le point négatif que j’aurais à émettre serait l’absence de Jeff, leur enfant. J’aurais été curieuse de connaître ses pensées.

Plus que lui qui apparaît comme une réincarnation du mal avec sa fascination pour la virginité et le beau parler, elle, va se révéler être le diable incarné caché sous des vêtements de pauvre fille. 

Fourniret n’est pas réellement le centre d’attention mais on en apprend plus sur lui, sur sa façon de se foutre de la gueule du monde, de son intérêt pour la culture, de sa croit-il supériorité assumée. Je me faisais une toute autre image du personnage et j’ai aimé connaître la vérité. 

8 commentaires sur “La mésange et l’ogresse 

Ajouter un commentaire

    1. Beaucoup oui quand on est attiré par ce type de sujets. Cela a déjà dû me traverser l’esprit 😉 mais je ne suis pas sûre que cela m’aurait plu car je suppose que les psys s’occupent surtout de cas « communs » si l’on peut dire. Je me rends compte que je parais encore plus tordue là avec cette réponse 😀

      Aimé par 1 personne

    1. Coucou mon Elhy!
      Avec joie 🙂
      Oui, la vidéo a été tournée, elle attend sagement que je la monte. On verra bien le résultat mais j’ai tenté de laisser le naturel l’emporter, de laisser les idées couler comme je l’avais fait avec J’aime un condamné à perpétuité américain. Je crois que c’est la clef pour la réussir au final car en se bridant on risque plus de déraper en étant en plus pas nous. Je ne sais pas si tu as suivi mon raisonnement mais je me comprends, c’est déjà pas mal 😀
      Des bisous.

      J’aime

  1. Les serials killers et moi, ce n’est pas le grand amour, mais je comprends qu’ils fascinent.
    J’aime la noirceur et les ambiances glauques, mais pas quand elles font références à de vrais faits divers ^^ S’il y a ne serait-ce qu’une petite pointe de fantastique derrière, alors c’est bon, je peux apprécier 😉
    Bon, j’arrête là ma life livresque, et te remercie pour cette découverte de plus 🙂

    Aimé par 1 personne

    1. Tout est question de goûts et je comprends moi fort bien qu’on adhère pas à cette bulle si particulière. C’est idem pour les écrits sur les faits divers, tout le monde n’apprécie pas de lire la réalité du monde, sa noirceur. La différence des penchants livresques fait la richesse de notre communauté 😉
      Le fantastique donc, je ne peux m’empêcher de penser donc à mon chouchou Sire Cédric ^^
      J’ai beaucoup aimé ce petit mot rassure-toi ❤
      Et moi je te remercie pour t'être arrêtée quelques instants sur cet article.

      J’aime

Laisser un commentaire

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Retour en haut ↑