Germain

couv32344315

Romance & historique

Résumé :
Une fois encore, l’histoire de Germain Crèvecœur semble étroitement liée à la grande Histoire du monde. Mais, otage d’un conflit allemand dans lequel on exploite son talent, et témoin d’un amour contre nature dans lequel il joue les héros malgré lui, il ne pense qu’à assouvir sa passion pour les souliers féminins. Afin qu’elle survive au chaos de l’humanité, Germain signera un pacte avec le diable et acceptera même de revenir dans son antre. Il percera alors le mystère de sa naissance.
De ses jeux de séduction sulfureux à la mélancolie de son cœur solitaire, ce prodigieux chausseur pour dames nous entraîne dans le souffle de la guerre autant que dans le tourbillon de son génie créatif.
Germain est le troisième volet de cette épopée familiale.

Info :
tome 3

Remerciements :
A l’auteure Antonia Medeiros pour ce partenariat

*************************************************
Ce que le ver Caro en dit :

Indéniablement, c’est pour moi le meilleur des trois de la série. Pour preuve, je l’ai lu très rapidement : en une journée il était avalé.

Alors, peut-être que je me suis habituée au style de l’auteur et que, avec le temps, je me plonge plus facilement dans l’intrigue. Mais, il m’apparaît évident que le contexte et le thème abordés y sont pour beaucoup.

Nous sommes en pleine seconde guerre mondiale, tout change, et l’auteure a su à la fois nous présenter le quotidien bouleversé et bouleversant des petites gens, mais aussi le grand drame juif. En effet, Germain va être confronté à l’horreur de ce qui se passe pour ceux qui portent l’étoile jaune. À travers son récit, on découvre aussi la réquisition de l’usine de chaussures dans laquelle il travaille. On voit la mise en place des Allemands dans ces lieux et ce que cela engendre.
Tout est triste, lugubre et dévoile une grande vérité dont il est bon de se souvenir : l’humain est égoïste. Germain nous le prouve bien malheureusement, il se confesse grâce à ces lettres laissées à son fils. Est-ce qu’on peut lui en vouloir d’avoir voulu sauver sa peau ? Bien sûr que non. Alors oui, on peut le juger, mais nous n’y étions pas et fatalement nous aurions certainement agi de la même manière, même si c’est dégueulasse de ne penser qu’à soi, nous sommes d’accord.

On retrouve ce fil conducteur de la chaussure. C’est ce qui le fait vibrer et nous avons encore de grands moments de beauté offerts par la description de cette obsession.
« Une chaussure doit être remarquée par les autres et non pas par celle qui la porte. Elle doit être invisible pour soi, mais incontournable pour les autres. »

= On avance dans la vie de Germain et des zones d’ombre se lèvent. La justesse du ton est bluffant.
Les tomes vont crescendo et je me languis déjà de découvrir ce qui nous attend dans le quatrième opus, car il en reste bien des questions en suspens…

4 commentaires sur “Germain

Ajouter un commentaire

    1. Effectivement nous ne pouvons pas réellement prendre conscience de l’horreur ressentie durant cette période, l’imaginer oui mais je pense que nous restons en deçà de la réalité et surtout nous ne pouvons bien entendu pas nous prononcer sur nos choix potentiels. Il est facile de juger quand on ne vit pas pareille situation & c’est là une grosse erreur à mon avis car psychologiquement cela devait être une torture de chaque instant quant aux décisions à prendre.

      Aimé par 1 personne

  1. Coucou,
    Tu as bien raison, résistant ou collabo, chacun a fait ce qu’il a pu pour sauver sa famille et sa peau et je m’interdis de juger ceux qui font le « choix » de se soumettre. C’est la guerre je ne peux être qu’heureuse de ne pas savoir ce que c’est.
    Bisous ma grande

    Aimé par 1 personne

    1. Coucou!
      C’est un bon état d’esprit que je partage, chacun pensait faire au mieux dans l’instant et qui serions-nous pour les en blâmer, nous qui sommes pour le moment chanceux oui de ne pas connaître pareilles atrocités.
      Des bisous ma nette.

      Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑