Aux délices d’Emeline

– tome unique –
couv39556924Quelques minutes plus tard, encore rouge de honte et d’agacement, Émeline poussait la porte de l’arrière-boutique, après avoir rabattu le store de la pâtisserie. Les sœurs étaient enfin parties. Elle avait juste deux heures devant elle pour préparer le paris-brest. Sans réfléchir, elle s’était dirige vers le réfrigérateur où elle entreposait ses différentes garnitures. Puis elle avait vivement attrapé un saladier empli d’une épaisse crème pralinée, faite le matin même. (…) Alors, sans même s’en rendre compte compte, la jeune femme posa fermement ses deux mains sur le bord du récipient et cracha dedans. Deux fois. Une fois pour chacune des deux vieilles.

Ce que le ver Caro en dit :

Un titre auto édité prêté il y a fort longtemps qui attendait de retourner dans son foyer et sur lequel je ne savais rien hormis cet extrait qui fait son résumé. Et quelle DÉLICIEUSE ^^ surprise! Émeline, notre héroïne est une jeune femme qui subit sa vie, mais la coupe est pleine, elle va se venger de ceux qui l’ennuient. Les actes allant crescendo, on bascule peu à peu dans la folie, dans l’innommable en compagnie d’une psychopathe en devenir. Cela paraît tellement dingue que j’émets un doute et en même temps comment expliquer que dans notre réalité le monde soit une éponge immense à horreurs impossibles à croire & à comprendre, il y a bien un élément déclencheur, un plomb qui disjoncte et si elle en était un exemple de cette démence qui peut guetter dans l’ombre son heure. ;p

Dewey

– tome unique –
couv17791398Comment un chat abandonné est-il devenu le symbole de l’Amérique d’aujourd’hui ? Comment a-t-il pu redonner vie à des dizaines d’enfants ? C’est cette histoire vraie, émouvante et rocambolesque que nous conte l’auteur.
Par un matin d’hiver, Vicki Myron, attirée par des cris déchirants, découvre un chaton frigorifié dans la boîte aux lettres de la bibliothèque où elle travaille. Après l’avoir réchauffé, Vicki et ses collègues, conquis, décident de l’adopter. Dewey deviendra vite la mascotte de la bibliothèque et l’emblème de la ville de Spencer. Pendant 19 ans, Dewey, grand amateur de cheesebugers, d’ailes de poulet et fan de télévision, va révolutionner cette petite ville ! Il va apprendre à sourire aux enfants handicapés, attendrir les hommes d’affaires…
et devenir le chouchou des médias, au point que les télés du monde entier viendront le filmer ! Vicki Myron, la bibliothécaire qui a partagé sa vie, nous raconte l’aventure extraordinaire de ce chat hors du commun. Dewey est décédé en 2006 d’une tumeur à l’estomac.

Ce que le ver Caro en dit :

On le sait avant même d’ouvrir le livre que l’on va verser des larmes à la fin. Même si Dewey Readmore Books a eu une longue vie, que l’on va découvrir dans son intégralité, qu’il a été un gros matou chouchouté, et bien on s’attache, donc on pleure sa perte. C’est bête comme chou.
Ce titre est fait pour les amoureux des livres qui nourrissent aussi un amour certain pour les chats. Les parents de petites bêtes à poil y retrouveront des comportements similaires aux leurs, des anecdotes rigolotes, des passions félines. Dewey en est la star, mais gravitent autour de lui, deux autres personnages centraux, à savoir sa maman d’adoption, l’auteur, Vicki Myron, qui connait une vie personnelle difficile, et la ville toute entière de Spencer, qui l’a accepté dans les murs de son antre livresque. Une petite longueur de temps à autre au goût d’Iowa un peu trop prononcé peut-être à souligner. Mais l’ensemble reste une magnifique histoire de chat rayon de soleil qui n’a pas révolutionné le monde mais a fait changer bien des gens de par son existence.

PUMP IT UP

Le magasin des suicides

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de 2012

– tome unique –
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Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l’on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l’humeur sombre jusqu’au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre…

Ce que le ver Caro en dit :

Une lecture rapide remplie d’humour noir.
Ce livre n’était pas assez long pour que ce soit un coup de coeur.
Un magasin bien original & absurde qui a su me charmer.
La fin est surprenante, mais ne nuit pas au plaisir que l’on prend pendant ce tête-à-tête livresque.
Les personnages principaux qui forment une famille (Tuvache) sont loufoques, dépressifs au possible sauf le petit dernier, la « bête noire », qui respire la joie de vivre pour le plus grand malheur de ses parents.
J’ai supposé avec le titre qu’il y aurait beaucoup plus d’anecdotes emplies de second degré sur le sujet. Un petit point négatif pour moi.

Des allusions à des personnages célèbres qui se sont eux-mêmes suicidés sont faites via le prénom des enfants de la famille Tuvache. J’ai apprécié & appris d’ailleurs quelque chose concernant Apple.
Une lecture simple & agréable remplie de cynisme.

Ecoutez

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Contemporain
Ebook chez Hélène Jacob

Résumé :
Happé par le flot continu du quotidien, le tumulte et la rapidité de la vie, qui peut prétendre aujourd’hui prendre vraiment le temps d’écouter, ne serait-ce que de temps en temps, l’Autre ? Qui peut affirmer qu’il est capable d’accorder un peu de son temps à celui qui a besoin de parler ? Qui est encore en mesure de se mettre totalement en retrait pour laisser libre court, sans jugement ni comparaison malvenus, aux pensées et aux tourments d’Autrui ?
Bien peu de personnes, à vrai dire.

Et pourtant, pouvoir parler librement et se confier est, pour beaucoup, le début de la guérison, de la prise de conscience ou du changement. Tout un chacun a besoin, un jour, d’une oreille attentive et indulgente.
Heureusement, quelques personnes sont encore capables d’écouter les autres, ceux qui ont tant besoin de parler à quelqu’un, en leur accordant le temps nécessaire de façon totalement désintéressée.

Antoine compte parmi eux. Prenez le temps d’écouter ce qu’il a appris de tous ceux qu’il a croisés. Écoutez…

Avis :
Un texte terriblement humain, pourtant nous ne nous fixons sur aucun personnage en particulier, même Antoine ne se livre pas entièrement. Mais là n’est pas le plus important puisque les émotions sont au rendez-vous. Quelques pages livrées à cœur ouvert, une anecdote de vie et on débouche sur des questionnements, des raisonnements, des réflexions des gens dont on découvre les travers mais également vis-à-vis de nous, de nos réactions dans telle ou telle situation, de nos doutes, notre mode de vie, tout en fait.

Le temps est un bien précieux dont on ne mesure plus l’importance, surtout à notre époque où l’on court toujours et ce livre nous rappelle d’une bien jolie façon qu’il se révèle un allier de taille au quotidien, le tout est d’en prendre conscience.

On oublie aussi facilement combien il est nécessaire de savoir se remettre en question, ainsi que le besoin d’écouter l’autre qui ne cherche pas forcément des réponses, mais juste une épaule sur laquelle s’épancher. Un récit tout en sincérité. Une réussite totale dans le domaine de la psychologie, qui me fait qualifier Ecoutez de doudou livresque que l’on a envie de relire encore et encore tant il est beau, que ce soit dans le fond ou la forme.

Chaque être parle à la première personne, ils sont tous différents, ont des récits plus ou moins durs et pourtant à chaque fois sa partie fait mouche sur le lecteur tant l’histoire est délivrée avec justesse.

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Le comble serait de ne pas accorder à ce titre le temps qu’il mérite.

Remerciements :
Aux éditions Hélène Jacob pour ce partenariat

Lien utile

Quand j’avais cinq ans je m’ai tué

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Drame et contemporain
208 pages chez Points
Tome 1

Résumé :
Il voulait voir s’envoler les minutes…
Gil n’a que huit ans. Mais son petit cœur a déjà connu de bien grands sentiments. Trop grands. Trop forts…
A cause de ce qu’il a fait à Jessica, le voici dans une résidence spécialisée. Seul, face à la bêtise des adultes qui transforment ses rêves en symptômes cliniques, et son amour en attentat. Seul dans une forteresse de silence.
Qui pourra l’y rechercher ?
Une émotion pure, dans une langue merveilleusement préservée.

Avis :
Deuxième essai avec un style enfantin et je reste sceptique. Cela ne prend pas vraiment sur moi, du fait que je suis vieille (par rapport à lui, si), je ne m’identifie pas à son personnage et donc son côté très imaginatif passe totalement à la trappe dans mon esprit.

J’avais lu et vu des avis, donc je me doutais que ce qu’il avait fait à Jessica était moindre face aux réactions des adultes, de ce fait le dénouement n’a pas été une énorme surprise.

L’ensemble reste étrange, un peu farfelu.
On a la sensation que Gil est considéré comme une chose sans sentiments par les adultes quand on voit comment il est traité au final.

Une petite leçon aux grands qui voient toujours le pire dans les gestes des enfants qui pourtant respirent l’innocence & la naïveté.

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La vague

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Contemporaine
153 pages chez Pocket

Résumé :
Cette histoire est basée sur une expérience réelle qui a eu lieu aux Etats-Unis dans les années 1970.

Pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves, Ben Ross, professeur d’histoire, crée un mouvement, la Vague, aux slogans fort : « La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l’Action ». En l’espace de quelques jours, le paisible lycée californien se transfgorme en microcosme totalitaire : avec une docilité effrayante, les élèves abandonnent leur livre arbitre pour répondre aux ordres de leur nouveau leader, lui-même totalement pris par son personnage.
Quel choc pourra être assez violent pour réveiller leurs consciences et mettre fin à la démonstration ?

Avis :
Il s’agit là d’un fait réel retranscrit de façon romancée, nous dit-on. Rien que de voir de quoi il va être question nous fait prendre conscience que si la mémoire oublie un temps soit peu, le pire peut se reproduire encore et encore en partant de finalement pas grand-chose.

Ben fait partie de ces profs qui me font toujours rêver quand on en voit dans les téléfilms. Vous savez, c’est ce prof différent que les élèves aiment bien car ses cours sont vivants et demandent de l’implication de la part des lycéens.

Un cours, un simple exercice pour voir, et ils en redemandent encore et toujours plus. Ce à quoi le professeur répond par la positive, lui-même se prenant au jeu de cette communauté et du pouvoir que cela lui offre.

téléchargementUne chronique courte pour un livre choc qu’on ne devrait pas avoir à faire découvrir aux autres, tant il apparaît évident une fois terminé que tout un chacun devrait le connaître et le posséder.

 

Central Park

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Contemporain
392 pages chez XO

Résumé :
Alice et Gabriel n’ont aucun souvenir de la nuit dernière…
… pourtant, ils ne sont pas près de l’oublier.
New York, huit heures du matin.
Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l’un à l’autre sur un banc de Central Park. Ils ne se connaissent pas et n’ont aucun souvenir de leur rencontre.
La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Élysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin.
Impossible ? Et pourtant…
Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D’où provient le sang qui tache le chemisier d’Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ?
Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n’ont pas d’autre choix que de faire équipe. La vérité qu’ils vont découvrir va bouleverser leur existence…

Avis :
J’ai eu un peu de difficulté à entrer dans l’histoire, le départ est tellement ahurissant et improbable que c’est compliqué d’y croire.
Mais après une centaine de pages, on s’interroge sur la finalité. De plus, Alice commence à se dévoiler, les épisodes de sa vie sont tous empreints de détresse et de tristesse, ce qui nous rend compatissant face à sa manière d’être.

Gabriel, par contre, reste plus en retrait, on ne sait pas trop sur quel pied danser avec lui.

Puis on arrive dans la deuxième moitié avec des révélations qui donnent une nouvelle tournure aux événements, qui me plaît grandement.
Jusqu’au dénouement qui me casse mon délire et me laisse totalement ahurie et perplexe. Ça, c’est une idée cherchée loin derrière les fourrages qui n’est pas sans rappeler celle de Parce que je t’aime. Cependant, si cette dernière m’avait enchantée, là l’effet fut moins joyeux en moi.
Nous ne parlerons pas de la fin que l’on sent venir à quinze-mille kilomètres…

Par contre, c’est bien gentil de nous faire visiter New-York mais au bout d’un moment, trop de détails tue le décor et ralentit la progression (dixit la fille qui ne raffole pas des digressions sur les décors aussi, il faut dire).

Un bon livre commercial avec une histoire à suspense se déroulant dans une ville phare. Autrement dit : un roman qui plaît en masse pour ses péripéties et son accessibilité au niveau du style.

Syngué Sabour : Pierre de patience

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Contemporaine
155 pages chez P.O.L

Résumé :
Syngué sabour [sége sabur] n.f. (du perse syngue  » pierre « , et sabour  » patiente « ). Pierre de patience. Dans la mythologie perse, il s’agit d’une pierre magique que l’on pose devant soi pour déverser sur elle ses malheurs, ses souffrances, ses douleurs, ses misères… On lui confie tout ce que l’on n’ose pas révéler aux autres… Et la pierre écoute, absorbe comme une éponge tous les mots, tous les secrets jusqu’à ce qu’un beau jour elle éclate… Et ce jour-là on est délivré.

Avis :
Ce qui saute aux yeux dès qu’on débute cette lecture, c’est l’utilisation de phrases courtes, voire même d’un seul mot. Cela donne un style sec, direct, qui va droit au but et qui amplifie cette atmosphère lourde de souffrances et de détresse.

Aucun chapitre non plus, mais le texte est espacé et donc cela ne pose aucun problème de confort de lecture.

On est en compagnie d’une femme vivant dans un pays musulman en temps de guerre et qui se retrouve à veiller son mari. Ces moments à prendre soin de lui deviennent rapidement des monologues, on se rend compte que c’est son exutoire. Son mari ne pouvant réagir, elle commence à vider son sac. C’est très violent, on constate qu’elle a gardé beaucoup de choses au fond d’elle et ces dernières la rongent au quotidien.

Ici peu d’actions, tout est dans les non-dits qui rythment le livre. Ils lui offrent une vraie profondeur qui nous prend au cœur et nous dévoile une puissance, une volonté de la femme d’en finir avec tous ses secrets.

Petit mais costaud ce livre sur le couple, les devoirs et les obligations que cela impose d’être deux.

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No et moi (en bref)

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Contemporaine
295 pages chez France Loisirs

Résumé : 
Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies.
Enfant unique d’une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l’obscurité d’un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde. A la gare d’Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu’elle.
No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence. No, privée d’amour, rebelle, sauvage.
No dont l’errance et la solitude questionnent le monde.
Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud, marchent pour ne pas mourir de froid. « Les choses sont ce qu’elles sont ». Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous entoure. Ce qu’il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Envers et contre tous.

Points positifs :
– Un magnifique roman d’apprentissage
– Lou est une jeune adolescente surdouée très touchante, elle a des réflexions sur notre monde très pertinentes.
Elle est également pleine d’innocence et de naïveté, elle veut croire que si on le souhaite, on peut aider les gens, les changer, améliorer un peu la société dans laquelle on vit.
– Les descriptions du monde de la rue sonnent justes, sans fioriture, sans désir d’embellir les choses.
– Un milieu familial dur à gérer et un pacte d’amitié prenant.
– Le thème de la solitude est abordé sous de nombreuses formes.

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« Tu veux venir chez moi Pépite?
Panique à Disneyland, alerte rouge, mobilisation générale, affolement biologique, court-circuit, carambolage interne, évacuation d’urgence, révolution sidérale. »

 

L’attentat

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Contemporaine & drame
268 pages chez Julliard
tome 2

Résumé :
Dans un restaurant de Tel Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l’hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d’origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l’attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d’urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds: il s’agit de sa propre femme. Comment admettre l’impossible, comprendre l’inimaginable, découvrir qu’on a partagé, des années durant, la vie et l’intimité d’une personne dont on ignorait l’essentiel? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien…

Avis :
On débute notre lecture sur un événement qui ne prendra tout son sens qu’à la toute fin du roman, ce n’est d’ordinaire pas un procédé que j’apprécie car au fil de mon avancée ce premier élément passe à la trappe et je ne cherche pas à élucider le mystère qui plane autour. Ici le résultat a été tout autre sur moi, je n’ai pas cessé de méditer à son propos et de chercher le sens qu’il avait. Malheureusement lorsque je termine le livre, je ne vois pas exactement le but de l’auteur, où il voulait nous emmener.

L’idée de cette intrigue menée à la première personne est intéressante et dans l’air du temps. Combien de fois ce genre de drames se produit de nos jours, beaucoup trop en effet. Cette volonté de nous proposer la quête d’un mari qui se sent bafoué m’attirait pour son aspect psychologique. Or on ne peut décemment pas se mettre à la place d’Amine et par moments ses réactions nous semblent exagérées, exaspérantes.

L’épaule sur qui se reposer qui lui est offerte est celle de Kim, une amie de longue date qui est très attachante, elle se veut protectrice et donne une réelle importance à leur relation. Elle n’est pas assez présente, j’aurais voulu plus d’images de cette bonté qu’elle offre sans compter.

Le rythme est traînant, on découvre une plume descriptive et singulière qui prend son temps et évoque le contexte politique et religieux d’Israël. Ce ne sont pas des sujets qui me ravissent, je suis une personne qui préfère rester extérieur à toutes ses discussions houleuses et ne s’intéressent pas du coup à ces deux sujets.

On relève quelques citations sublimes et très justes que j’ai pris plaisir à noter.

Je suis juste heureuse d’être arrivée à bout de cette histoire dont j’imaginais le contenu bien différent. Un drame que j’ai vécu comme étant sans aucun espoir.

 

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