Le sang sur la lame

couv67186910Dans sa jeunesse, l’empereur Marcus mena de nombreuses guerres et étendit son territoire avec l’aide d’un combattant et général hors pair, Rekk. Ses méthodes impitoyables et sa propension au massacre contribuèrent à pacifier les provinces et à annexer les jungles de Koush, au sud – mais provoquèrent également la haine du peuple. Afin de s’attirer leurs bonnes grâces, l’empereur exila donc Rekk le Boucher aux confins de l’empire. Vingt ans plus tard, Marcus est vieux et malade. Il n’a qu’un fils, Theorocle, qui lui cause plus de souci que de fierté. Les familles nobles intriguent dans l’ombre pour préparer sa succession. Quant à Rekk, ce n’est plus qu’un nom avec lequel les mères effraient leurs enfants le soir.

Ce que le ver Caro en dit :

Ben déjà qu’il y a un quiproquo résumé vs livre… En effet, l’empereur qui a eu recours aux services de Rekk est en réalité le père de l’actuel empereur Marcus qui est cité en tant que vieux et malade… 

Autant son paternel était un véritable chef d’armée, conquérant jusqu’au bout des ongles et entouré d’un sacré guerrier, autant Marcus est pacifique, limite doux, à la politique tournée vers la culture, les besoins du peuple. Sauf que ben mon c*n cela ne plait pas à tout le monde ça…

La cour, elle, discute, papote, amplifie, fait courir des bruits, évoque des rumeurs, elle fait son taf, et elle le fait bien. Intrusive au possible, sans aucun respect ni aucune dignité. De vrais porcs comme on se les imagine!

Bien entendu, Rekk est devenu un croque-mitaine mais pas seulement. On se doute bien vu ce que l’on nous avance au-dessus que l’on va voir ce phénomène en chair et en os… Je n’ai qu’une chose à dire, bonheur ultime, kif de la vie, extase « protagonisale »!!! Il est sans foi ni loi et presque sans coeur, il tape, il cogne, il en remet un coup. Son surnom de Boucher lui va comme un gant. Sa façon d’être intégrée à l’histoire, tout pareil! Que c’était bien fait, et totalement absent du synopsis, merci beaucoup, on apprécie ce silence en tant que lecteur.

Marcus a un fils, un homme tout ce qu’il y a de plus salop*rd, pourri jusqu’au fond de la moelle osseuse, qui laisse planer une aura malsaine d’enfant gâté qui prend sous prétexte que tout lui est dû comme il est l’Héritier… Voilà c’est ça, on lui claquerait bien la gueule à coups de pelle clairement.

Pour finir sur les personnages, deux petits jeunes, en fait trois mais j’en laisse un être un mystère. Shani, une servante comme il se doit au départ qui va avoir une évolution délicieuse et enfin Mahlin, soldat de la garde, qui de par sa loyauté, va provoquer un changement de cap radical de son avenir. Ce sont eux les deux chouchous de ces pages.

Il y a des secondaires qui apportent des petites touches de toutes sortes comme les chasseurs de tête, Dareen une vieille femme impressionnante, ou encore le duc Mandonius qui me fait penser à une fouine, …

Tout ce petit monde va, vient, au creux 😀 de la ville de Musheim, et ailleurs aussi un peu, pour donner naissance à une atmosphère de connivences, de machinations, de vengeance, de sang, d’intelligence, de courage, de changements, de peur.

Je m’y suis sentie vivre, courir, entendre. Le rythme et le style s’associent pour nous embarquer avec aisance vers les méandres offerts par les différents points de vue et vers la résurrection de Rekk, l’anti héros que l’on aime malgré tous les boulets qu’il porte pour faire pencher la balance dans l’autre sens.

Tout est y pour atteindre le top du top du PUMP IT UP. ^^

❤

7 commentaires sur “Le sang sur la lame

Ajouter un commentaire

    1. C’est pourtant un rôle difficile que de trouver les bons mots et partager son état d’euphorie vis à vis d’un livre. Donc, merci beaucoup! Je suis ravie du résultat sur ta personne 😉
      Avec grand plaisir, faire découvrir des romans extras est quelque chose de magique ^^

      J’aime

Laisser un commentaire

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Retour en haut ↑